Depuis 2015, installer au moins un détecteur de fumée est devenu une nécessité dans chaque foyer pour assurer la sécurité incendie. En France, on dénombre chaque année environ 250 000 incendies domestiques, entraînant près de 10 000 victimes, dont 800 décès. La majorité de ces incidents se produisent le jour, mais 30 % ont lieu la nuit, engendrant 70 % des accidents mortels, car les gens ne s’aperçoivent pas immédiatement du danger.
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État des lieux et réglementation
Un incendie se déclare toutes les deux minutes en France et le taux d’équipement en détecteurs de fumée dans les logements n’atteint que 2 %. D’après les statistiques du ministère du Logement, cela reflète un manque d’équipement évident. Si plus de 80 % des logements étaient équipés, on pourrait réduire de moitié le nombre de décès, tout comme cela a été observé dans des pays comme la Norvège ou le Canada où cela est devenu obligatoire. C’est pourquoi la loi Morange et Melsot, adoptée le 9 mars 2010, impose à tout occupant, qu’il soit propriétaire ou locataire, d’installer un détecteur de fumée dans leur logement avant le 8 mars 2015.
Types de détecteurs de fumée
Les détecteurs photoélectriques sont conformes à la norme européenne EN 14604 et doivent être certifiés, avec la mention NF étant un gage de qualité supplémentaire.
Achat de détecteurs de fumée
Pour acheter des détecteurs de fumée performants, je trouve plusieurs options sur Amazon. Il existe un modèle qui, bien qu’un peu plus coûteux, combine les fonctions de détecteur de fumée et de gaz, offrant ainsi une double protection à la maison.
Installation des détecteurs
Dans quelles pièces les installer ?
Pour être en conformité, je m’assure d’installer au moins un détecteur de fumée par niveau de mon habitation. Cela inclut chaque étage si j’ai une maison. Il est préférable de les positionner près des chambres, mais il faut absolument éviter la cuisine et la salle de bain, car la condensation peut provoquer des alarmes intempestives.
Où placer le détecteur de fumée ?
Je veille à placer les détecteurs à plus de trois mètres des appareils de cuisson pour minimiser les fausses alarmes. En général, il vaut mieux éviter la salle de bains ou la cuisine pour éviter d’alerter lors de la préparation des repas. C’est essentiel de les installer en hauteur, soit sur les murs, soit au plafond, car la fumée monte. Les alarmes murales doivent rester à moins de 30 centimètres du plafond. Je ne les mets pas près des fenêtres, portes ou conduits pour éviter que les courants d’air n’entravent leur fonctionnement.
Entretien des détecteurs de fumée
Je prends soin de vérifier le fonctionnement de mes détecteurs au moins une fois par mois grâce au bouton de test intégré. Il est crucial que tous les occupants du logement, en particulier les enfants, comprennent le signal du détecteur et sachent comment agir en cas d’alerte. Dans un appartement, les fausses alarmes sont assez fréquentes lors de la cuisine. J’opte donc pour des modèles équipés d’un bouton de désactivation temporaire, pour éviter que les pompiers arrivent en urgence sans raison. Néanmoins, je pense à réactiver l’alarme par la suite.
Détecteurs adaptés à des besoins spécifiques
Informer son assurance
Il est aussi nécessaire de notifier mon assureur de l’installation d’un détecteur de fumée. Après la mise en place, je remplis un formulaire pour le déclarer. Étonnamment, aucune sanction n’est prévue pour ceux qui ne respectent pas l’obligation d’installer un détecteur de fumée.
En conclusion, pour assurer la protection de mon domicile, je m’équipe d’un détecteur de fumée, voire d’un détecteur de gaz. Je n’oublie pas que les extincteurs sont également des outils précieux pour prévenir les départs de feu. En 2021, les détecteurs de fumée ont contribué à réduire de 30 % les accidents domestiques liés aux incendies, selon l’INSEE.
